Pour mieux rendre compte de la situation et des perspectives de l’entreprise, nous avons croisé le coefficient immatériel global avec un coefficient économique de l’entreprise et donné ainsi une mesure de sa performance globale.
En effet une entreprise de type start-up reste fragile, non pas au travers de son coefficient immatériel souvent élevé, mais par la faiblesse de son capital et de son niveau de rentabilité. A l’inverse, une entreprise déjà ancienne et dont la rentabilité semble installée peut se révéler incapable d’évoluer avec le marché faute d’un capital immatériel suffisant et adapté.
Le coefficient économique est calculé par la combinaison de deux ratios particulièrement significatifs et complémentaires :
- La rentabilité des capitaux investis
- La valeur ajoutée par employé
Ce coefficient économique de l’entreprise est ainsi déterminé sur une échelle de 0 à 7.
Ce croisement du Coefficient Immatériel Global (coté de 1 à 9) et du Coefficient économique (coté de 0 à 7) permet de positionner l’entreprise dans l’une des 16 zones de performance (A à P) définies dans la figure ci-dessous :
A chaque zone de performance est attaché un diagnostic sommaire ainsi qu’une recommandation synthétique.
Exemple dans la figure (en Zone B) : Zone de performance économique très faible avec un capital immatériel plutôt faible: réagir d’urgence en mobilisant toutes les ressources de l’entreprise.
Les zones de la partie droite (J à P) sont difficilement atteignables par les PME/PMI car elles supposent un coefficient immatériel global supérieur à 6, ce qui implique généralement un apport soutenu de ressources dans la durée que, généralement, seuls les grands groupes peuvent engager.